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Cent leaders à l'honneur

25 November, 2013

C’était une soirée au sommet. Les plus grands noms de la communauté juridique se sont  réunis autour de Me Dominique Tardif pour célébrer sa centième chronique. Droit-inc y était…

Cent articles, ça se fête! Le 28 octobre 2009 paraissait sur Droit-inc la première chronique de «Faisons parler les leaders», rédigée par Me Dominique Tardif. Me Norman Steinberg, coprésident mondial de Norton Rose Fullbright, y était à l’honneur.
Quatre ans plus tard, 99 autres avocats de renom sont passés sous la plume de la recruteuse de ZSA.
Pour célébrer ces cent portraits, Me Tardif a rassemblé jeudi dernier lors d’une soirée ces leaders du monde juridique au restaurant Hambar au St Paul Hotel, entre petits-fours et grands vins. Sur la liste des cent noms, une soixantaine d’avocats avaient répondu présent.
Avec des personnes si occupées, c’est un succès de participation pour Me Tardif: «On avait ce soir le gratin de la communauté juridique, des gens de grande qualité qui ont fait le détour malgré leurs agendas remplis. C’est une belle marque de reconnaissance.»

Alors que défilaient sur grand écran des extraits des différentes chroniques, certains sont venus se confier à Droit-inc. «C’est un honneur de se retrouver avec autant de gens célèbres», a commenté en riant Me Jean-Louis Baudouin, associé de Fasken Martineau, et père du Code civil.
Son confrère Me Julius Grey, de Grey & Casgrain, était lui aussi ravi de se faire tirer le portrait: «On se demande toujours si c’est vraiment mérité, mais on est content, et heureux de contribuer à cette initiative.»

 «Une autre vision de qui sont les avocats»

Les leaders ont tous salué d’emblée la chronique de l’avocate. «Il y a des gens que l’on ne connaît que strictement professionnellement ou seulement de réputation, c’est donc toujours intéressant de mettre un visage un peu plus humain sur eux, de voir ce qu’il y a derrière», a expliqué Me Charles Chevrette, associé directeur du bureau montréalais de McMillan.
Me Sylvain Lussier, associé chez Olser et ancien procureur devant la Commission Gomery,  trouve pour sa part «très intéressant de voir ce qui a amené les gens au droit, de comprendre leurs inspirations, comment ils voient l’avenir, lire des parcours intéressants…»

«On est habitués à rester dans nos cercles, là on va chez des avocats dans d’autres domaines du droit, chez les avocats en interne… Il y a un vrai éventail de compétences dans les chroniques. Ça donne une autre vision de qui sont les avocats.»
Pour Me Gérald R. Tremblay, avocat-conseil chez McCarthy Tétrault, ce sont des articles très inspirants pour les jeunes: «C’est un encouragement aux jeunes, ça leur montre comment on y arrive: avec l’intelligence, mais surtout du travail, et une bonne capacité à s’adapter.»
«Avec cette chronique, on voit des gens qu’on côtoie sous un autre angle», a déclaré le premier vice-président à la direction des risques de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Me Claude Bergeron.
Il est revenu sur sa propre entrevue: «C’est flatteur de se faire proposer de participer. Le plus dur, c’est de savoir jusqu’où on peut se laisser aller; moi je ne me suis pas assez lâché, d’autres ont plus osé!» (Nous lui avons proposé de se rattraper dans cet article, mais il a gentiment décliné).

Écrire, une vraie partie de plaisir

Bref, autant de réactions et remarques qui confirment que le but de Me Tardif est atteint: «rendre plus accessibles et plus humains les gens de la communauté juridique, et donner des idées à ceux qui ne savent pas trop où ils en sont, les inspirer, et leur montrer comment réussir.»
L’avocate a pris le micro au milieu de la soirée, pour revenir au passage sur son entrevue avec Me Jean Charest, associé chez McCarthy Tétrault, au téléphone depuis un taxi à peu de temps du deadline, mais aussi pour parler de son amour de l’écriture et de sa chronique, «une vraie partie de plaisir».
Celle qui s’improvise rédactrice toutes les deux semaines raconte d’ailleurs: «Si je n’avais pas tourné chasseur de tête, je serais peut-être journaliste!» Et ce n’est pas les invités qui diront le contraire. Pour Me Bergeron, «Me Tardif a une vraie qualité d’écriture, un talent qu’elle n’a pas suffisamment exploité».

Me Sylvie Rodrigue, associée chez Torys, trouve pour sa part que sa consoeur «connaît bien les deux mondes; elle est toujours en mesure d’aller chercher l’information qu’elle trouve intéressante». Pour autant, elle ne se verrait pas du tout journaliste. Pas plus que Me Tremblay – surtout à la télé: «Quand je me lève, je préfère penser à la jurisprudence qu’à la couleur de ma cravate!»

Mettre sur le podium les gens qui sont trop en coulisses

Comment fait Me Tardif pour trouver ses leaders? «Parfois c’est difficile, parfois j’ai trop de noms en tête… Mais de par mon métier, j’ai la chance d’être en contact tous les jours avec des gens qui ont accompli de grandes choses. Les CV sont ma lecture de chevet, et ça m’aide à savoir qui a fait quoi.»
Mais surtout, ses idées lui viennent par le bouche à oreille et suite aux propositions qu’on lui fait: «Le succès se décline de plein de façons différentes, et il y a beaucoup de gens qui méritent reconnaissance. Avec tous ceux qui sont en coulisses mais méritent d’être sur le podium, il y a encore de quoi faire», a assuré Me Tardif.

D’ailleurs, certains invités y sont allés de leurs propres suggestions: Mes Pierre-André Themens de Davies, Paul St-Pierre Plamondon de Delegatus, James O’Reilly («un pionnier, je dirais même un missionnaire du droit autochtone», pour Me Lussier), Pascale Pageau, dont le mérite a été souligné par de nombreux prix, ou encore Robert Côté, de la Caisse de Dépôt…
«J’espère qu’on pourra en inviter encore d’autres dans les années à venir…», a conclu Me Tardif, ravie de la soirée.

Rendez-vous pour les cent prochains!